À la frontière des musique expérimentale, arts numériques et art vidéo, le travail de Pierce Warnecke est influencé par l’observation de l’effet du temps sur la matière : modification, détérioration et disparition. Il aime à imaginer comme base de recherche une problématique inexistante, une hypothèse irréelle ou une science fictive, qui prend forme dans un processus de collection, filtrage et modification de phénomènes existants (objets, données, enregistrements).
Cette matière récupérée est ensuite réadaptée à un contexte parallèle où symboles, sens signifiés et connections culturelles deviennent des fantômes résiduels. Fils rouges de ses installations : une narration non-explicite et une utilisation de matériaux bruts dialoguent avec une technologie ramenée à son rang d’outil.